SOA Architectes : Architecture et Urbanisme Agricole

Cet exercice de transformation du tissu urbain met en équilibre l’empreinte inconsciente du quartier historique et une nouvelle figure vivante et fertile. La pertinence et l’identité du futur quartier vient de la mise en dialogue des deux référents qui orientent le programme de logements, l’un naturel avec un imposant bois clairsemé et l’autre, industriel et militaire, aux bâtiments et aux dalles robustes, et de  l’idée de domesticité.

Aussi, le projet propose d’habiter le ciel, dans les hameaux ou dans les larges terrasses filantes des petites tours, d’habiter le corps des bâtiments, dans les loggias protégées, qui, intimes ou ouvertes sur le grand paysage, deviennent côté Nord, par des fermetures vitrées, des jardins d’hiver, et d’habiter le sol, dans ces maisons de ville, au niveau du socle continu de la rue ou au pied des tours qui baignent dans le grand jardin.
La lumière, préoccupation forte du projet, est développée en trois axes.
En premier lieu, le jeu des plots, des tours et des hameaux permet de capter un maximum d’orientations pour optimiser l’ensoleillement des logements. Dans un second temps, les volumes découpés du bâti, aux nombreux pans perpendiculaires, et les failles séparant les tours restituent lumière et contraste lumineux à la façade Nord de la rue des Balançoires. Enfin, la nuit, les jeux d’éclairages des séjours remplissent les failles verticales des loggias et soulignent les plans horizontaux des sous faces des terrasses des trois petites tours.