Fondation Clarins
Le jardin des biodiversités sur un périphérique
Paris XVIIe
2015
Fondation Clarins
Le jardin des biodiversités sur un périphérique
Paris XVIIe
2015

Programme
Centre d'interprétation de la biodiversité
MOA
CLARINS
MOE
SOA, WIRTZ Paysagistes, Adeline Rispal Scénographe, Laurent Deroo Architecte, Le Sommer Environnement, Yves Dessuant programmiste, BMF économiste, Bollinger + Grohmann Ingenierie, Orfea Acoustique
Bugdet
20 M€HT
SDP
6 317 m²
Mission
Etude de Faisabilité

Le but premier de ce projet est de montrer, expliquer, mettre en valeur et à disposition du public, la biodiversité, d’ici et d’ailleurs, au travers des expériences et des observations mondiales et locales menées par la Maison Clarins et, ce, sous la forme d’une fondation implantée au milieu de la densité urbaine, au-dessus du périphérique parisien. Ce milieu naturel nouveau est un espace calme et protégé de la ville, propice à la réflexion, la méditation, la déconnection et le lâcher prise et qui évolue sur un terrain qui protège et signale.
Le dispositif, articulé autour de courbes sinusoïdales, tend à fabriquer une géographie, un territoire paysager habité, en pliant le terrain pour en démultiplier la surface au sol et augmenter ainsi cette zone de contact privilégiée entre ciel et terre où se développe la biodiversité. Ce sol vallonné permet de créer un relief fait de massifs, pour voir et être vu, et de vallons au creux desquels s’établissent des lieux calmes et protégés. Enfin, ces courbes deviennent collines pour produire un signal urbain proéminent, montagne emblématique à la proue du domaine, annonçant ce centre à tous et l’identifiant fortement dans la ville et au-dessus du périphérique.



L’idée de la rencontre entre un paysage, la biodiversité et la notion de densité de nature, symbolisée par le dialogue des géométries, est au centre de ce projet et du bâtiment-jardin qui l’anime. Ce dernier, mouvement de terrain habité hybridant champ de collines et champ urbain par un jeu de courbes et de lignes droites, permet, en pliant le sol, un épanouissement de la nature. Les courbes génératrices de profil, fil conducteur, mettent en relation tous les éléments du programme : musée, jardin, restaurant, spa et salle de conférence.
Aussi, ce paysage iconique, suspendu, intemporel et universel, devient le biotope d’un nouveau type d’écologie urbaine, oû l’interaction des espèces et du paysage, des sciences, de l’architecture, des approches (didactique, ludique, scientifique, gastronomique, cosmétique, etc.) et des moyens que sont les éléments du programme donne naissance à un « accélérateur » de la biodiversité urbaine.
Enfin, ce jardin édifice vient panser les plaies du périphérique et s’interroger sur ces délaissées cicatricielles que sont les autoroutes urbaines.


