Conservatoire de musique, danse et théâtre
La Garenne-Colombes
2022
Conservatoire de musique, danse et théâtre
La Garenne-Colombes
2022

Programme
Conservatoire de musique, danse et théâtre. Studios de répétition et enregistrement, salle de diffusion modulable, salles de formation musicale et instrumentale, studio de danse, salle de théâtre, espaces supports et espaces administratifs
MOA
Ville de la Garenne-Colombes
MOE
SOA (mandataire), FACEA (structure, VRD, économie), Lasa (acoustique), Inddigo (HQE)
Bugdet
6 M€
SDP
2175 m²
Qualités &
Performances
label BEPOS Effinergie 2017 E3C1
Mission
complète

Le conservatoire est un équipement de quartier particulièrement apprécié de tous, des familles comme des personnes plus isolées, des très jeunes comme des plus âgés.
C’est à la fois un lieu que l’on fréquente au quotidien, très inscrit dans la vie locale, mais aussi un espace culturel universel puisque on y enseigne les langages de la musique et du corps.
Le conservatoire est une maison des arts, un lieu de concentration encadré par une équipe pédagogique mais c’est aussi un lieu d’évènements ouverts à tous.
Si le calme et le caractère arboré du site offre au futur établissement un cadre poétique propice à la création, sa dimension domestique est une fragilité qu’il convient de préserver.
Comment intégrer un lieu pour tous là où vivent paisiblement quelques-uns ? Comment exprimer le caractère universel de l’équipement sans prendre plus de place que les bâtiments voisins ?


Adapter le bâtiment aux typologies du quartier
L’arrivée du nouveau bâtiment doit trouver le moyen d’exprimer sa fonction sans introduire une nouvelle typologie ni rompre les équilibres en place.
La première attention consiste à opérer à partir de la volumétrie capable (fig.1) un retrait périphérique (fig.2) qui, comme le bâtiment existant, dégage un jardin tampon qui préserve le voisinage (voir chapitre 2) et permet de maintenir en place les murs anciens. La villa voisine conserve ainsi son intégrité et échappe à un dédoublement de son volume qui aurait créé une forme hybride entre la villa et l’immeuble de faubourg.
La seconde attention consiste à bien marquer la distinction entre la bande construite sur rue et les petites constructions de cœur d’îlot en séparant deux volumes de 7 mètres (fig.3). De cette façon, l’alignement des façades arrières file et le second volume créé s’inscrit dans le domaine du jardin. Ce bâtiment, dont il convient de réduire non seulement la hauteur mais aussi la présence bâtie est alors traitée dans le vocabulaire du paysage comme une succession de terrasses plantées (fig.4).
Entre le bâtiment jardin et le bâtiment de la rue, un jardin d’hiver assure la jonction. Ce volume vitré (fig.5) situé au cœur du projet est un lieu lumineux mais discret qui articule l’ensemble. Sur rue, le volume est taillé aux proportions des villas. Légèrement plus basse que la villa Florentine pour assurer la transition avec son autre voisin direct, la construction reprend également la forme de toiture à quatre pentes (fig.6). Le retrait du troisième étage combiné à une matérialité typique des toitures termine d’intégrer et de minimiser l’impact de ce nouveau venu dans l’environnement de l’îlot.


